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1987 Une naissance remarquée...
1989 - 1992   Une gamme de consoles trop innovantes
1991 - 1993   Dernières évolutions
1994 - 2000  La fin d'un règne de 13 ans
Annexe

Annexe


    Pour les différents éditeurs et sagas qui nous ont fait vibrés sur cette console, on ne peut pas dire que la fin des années 90 ait été une époque fastueuse pour eux (de façon générale bien sûr).
    La plupart des petits éditeurs ont disparu ou ont été rachetés( Human, Naxat Soft). Ce n'est heureusement pas le cas de tous; même si certains sont devenus vraiment très discrets au niveau des parutions ( Sunsoft, Nec Interchannel).
    Celui qui s'en tire le mieux reste Namco qui est devenu avec son énorme soutien à Sony un des développeurs les plus importants de l'archipel nippon. Il l'était déjà dans les années 80 et, tout comme la PSX, son engouement pour la Pc Engine a été un atout important dans le décollage de cette machine; mais les années 90 l'ont définitivement imposé comme un grand au même titre que Capcom ou Konami (malgrè une situation financière assez inquétante aujourd'hui). Ce n'est malheureusement pas le cas de ses conccurents de l'époque.
    Ainsi, les autres géants de l'arcade et grands développeurs sur NEC que sont Taito et Irem n'ont plus l'aura qui était la leur à la fin des années 80; mais ils continuent d'exister et c'est bien là l'essentiel.
    A noter que ces deux éditeurs font partis des rares à sortir de temps à autre quelques bons shoot'm'up.
Ray Force (Saturn)
  Irem a récemment produit un nouvel épisode de R-Type sur PSX et Taito est l'un des seuls éditeur à avoir, notamment avec sa trilogie Ray Force (Saturn), Ray Storm (Saturn/PSX) et Ray Crisis (PSX), réussi à faire des shoots à la sauce 32 bits sans perdre le feeling 16 bits (même si Ray Crisis est moins bon). 
   Mais cela n'engage que moi et revenons plutôt à nos moutons.
   Hudson Soft est toujours présent sur le marché et n'a pas chômé depuis l'arrivée des 32 bits; mais on ne peut que regretter sa récente politique éditoriale. 
Ray Storm (PSX/ Saturn)

Winds of Thunder et Super Star Soldier FX
(Projets abandonnés sur PC-FX)
   En effet, à part soritr de nouvelles moutures de Bomberman, l'éditeur, désormais déténu en majorité par Konami, n'a guère fait parlé de lui. 
   De plus, en décidant récemment d'orienter sa politique vers le développement de jeux sur téléphones portables et des jeux on-line, l'éditeur semble délaisser peu à peu le monde des consoles. Certes, de temps en temps, on entend encore parler de Hudson Soft. Mais il faut bien reconnaitre que cette société n'a rien sorti de réellement marquant depuis maintenant deux ans. 
En outre, la plupart des sagas "hudsonienne" qui sont souvent nées avec la Pc Engine n'ont pas survécu à la mort des 16 bits. 
    Pc kid, notre bon vieux Bonk, n'a jamais eu le privilège d'une adaptation 32 bits (il faut bien avouer que la saga ne s'était guère renouvellée au fils des épisodes NEC et Super Nintendo).
    Gate of thunder et Winds of thunder n'ont pas eu de suite. On peut quand même signaler que des photos d'un Winds of thunder en 3D sur PC-FX ont circulé dans la presse. Malheureusement, tout comme les photos de Super Star Soldier FX, ces jeux moururent avec l'abandon du chipset 3D pour cette bécane. 
   A moins que ces images ne soient tirées de démos techniques internes destinées à épater la galerie sur la puissance du projet Ironman FX (nom de code de la PC-FX avant sa refonte complète et l'orientation "2D à fond")...
    Aaaahhhh....Les Gunhed et autres Super Star Soldier! Voilà aussi une saga de Hudson plus ou moins abandonnée. Il est sorti discrètement en 1998 un Star Soldier 64 sur Nintendo 64; mais le résultat était assez décevant. 
   Comme quoi, il vaut mieux parfois laisser les choses mourir de leur belle mort plutôt que de tenter un come back uniquement basé sur une licence connue auprès des fans du genre.
   Il n'empêche qu'on peut noter, pour l'anecdote, que la saga née sur NES en 1986 (Star soldier est en effet un vieux jeu NES) semble s'être définitivement achevée sur Nintendo 64. 
   La boucle est bouclée et il vaut mieux se souvenir des épisodes NEC.
 Star Soldier (N64)
    Un autre éditeur phare, Falcom, papa de saga comme Ys, Dragon Slayer et autres Legend of Xanadu, n'a pas non plus brillé depuis la fin des 16 bits.
    En effet, ce dernier a une politique éditoriale très "conservatrice" et axée sur la capitalisation de ses trésors de guerre. Ainsi, il se contente essentiellement de ressortir sur les PC japonais des versions réactualisées de ses grands titres. Je rappelle que des problèmes de compatibilité existent entre les systèmes d'exploitations japonais et occidentaux nous empêchant de profiter pleinement de ces jeux.
 Ys Eternal 1 & 2  (PC japonais)
    A priori aucunes versions consoles de ces titres ne sont pour l'instant prévues. C'est bien dommage mais, mis à part le bonheur que ce serait pour des vieux de  la vieille (comme moi) de s'éclater sur ces versions liftées, on ne peut que regretter le manque d'ambition de cet éditeur.
    On pourrait dire la même chose du pourtant célèbre studio Red qui a pondu bon nombre de hits sur Pc Engine en les développant pour des éditeurs tiers (Pc Kid, Devil Crush, Gate of thunder, Far East of Eden...). A part sortir de nouvelles version de Sakura Taisen, le studio est relativement discret.

    Le constat est donc dans l'ensemble assez mitigé. Toutefois, loin des discussions de vieux nostalgiques, même si les machines ont évolué, il existe encore de bons jeux (heureusement!).
    Néanmoins, avec la mort de la Dreamcast, on risque de voir définitivement s'éteindre les machines pour "Hardcore Gamer" au profit de machines plus grand public et consensuelles. Bien sûr, il existera encore des jeux sur ces machines pour les accros et les afficionados; mais l'augmentation des coûts de production et de developpement dans le domaine des jeux videos risque de voir le nombre de jeux dit "de genre" diminuer drastiquement au profit de jeux plus "commerciaux".
   Ce que nous a montré l'histoire récente de la Dreamcast, c'est que ce qui fait désormais le succès d'une console, ce n'est plus vraiment ses jeux; mais le marketing qui est derrière. La Dreamcast avait pour elle ce qui, jusqu'alors, assurait le succès d'une console: de bons jeux. Seulement, elle n'était pas la console attendue, la console dans le vent et ce manque de croyance du grand public lui a été fatal.
    Le lancement de la PS2 et le coup marketing du "y en aura pas pour tout le monde"(mais oui, bien sûr...) en est la preuve.
    Tout comme la NEC en sont temps, Sega devait se contenter d'être un second couteau, loin derrière les futurs leaders. Mais la Pc Engine, dans cette même position dix ans plus tôt, a quand même pu durer 7 ans pour des raisons assez simples: les enjeux financiers à l'époque étaient moindre et NEC pouvait se contenter de ne pas être le maitre du marché, vu que ce n'était pas (et de loin!) son principal secteur d'activité, chose que ne pouvait pas se permettre Sega. Il n'y a donc plus de place actuellement sur le marché pour une console "typée", de genre et le risque d'uniformalisation de la production est bien réel. La chute de SNK en ait d'ailleurs un autre bon exemple. Vu le coût actuel, les jeux doivent bien se vendre sinon c'est la catastrophe. Donc: on mise plutôt sur la sécurité au détriment de l'audace et de la créativité (quoique parler d'audace et de créativité pour SNK...).
   C'est comme pour le cinéma: Star wars ou l'Arme Fatale, c'est sympa; mais s'il n'y a que ça...
   C'est pareil pour les jeux videos: s'il n'y a que des jeux 3D technologiquement extraordinaires avec des cinématiques à tomber mais sans charmes et se ressemblant tous, je préfère encore ressortir ma DUO pour m'éclater à Lords of Thunder, Dracula X ou Bomberman.
    Vive la diversité ! 

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