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1987 Une naissance remarquée...
1989 - 1992   Une gamme de consoles trop innovantes
1991 - 1993   Dernières évolutions
1994 - 2000  La fin d'un règne de 13 ans
Annexe

1994 - 2000  La fin d'un règne de 13 ans


        Profitant de la vague des 32 bits (3DO, Jaguar, Playstation, Saturn, BA-X), NEC sortit sa propre 32 bits la PC-FX. Annoncée depuis 2 ans, elle fut longtemps retardée et modifiée. Cela s'explique entre autre par les sorties, fin 1993, de la première 32 bits (la 3DO) et de la Jaguar d'Atari, première "64 bits" (en fait, il s'agit de deux processeur 32 bits juxtaposés) et dernière tentative désespérée de la marque. Leurs échecs respectifs ont freiné NEC dans son lancement et ce dernier décida de paufiner un peu plus sa nouvelle plate-forme de jeu.
        Elle sortit finalement en 1994 avec la Saturn et la Playstation et sera une relative déception. Tout le monde attendait la machine qui offrirait le plaisir des jeux NEC avec les dernières technologies et tout le monde fut "atterré". Ce termes est peut être un peu fort pour certains; mais je crois qu'il reflète le sentiment général des fans de la Pc Engine face à la PC-FX.

      Contrairement à ses concurrents de l'époque, NEC choisit de ne pas intégrer de chip 3D dans sa machine et d'y mettre à la place un processeur vidéo extrêmement puissant. Résultat: les dessins animés sont extraordinaires (nettement supérieurs à ceux sur Playstation ou sur Saturn), mais les jeux sont 2D (ou faussement 3D). Les consommateurs ont donc préféré le chant des sirènes de Sony ou de Sega ( même si, au final, la Saturn a moins bien marché au pays du sushi. Sega japon doit chanter mal ;-).
        Outre l'absence de compatibilité avec la gamme NEC (même les CD), le positionnement initial de la machine sur le marché de "l'interactivé" n'a pas aidé. La conséquence logique de cette désaffectation de la majorité des anciens joueurs de la Pc Engine fut l'absence de soutiens des éditeurs, hors NEC et Hudson Soft. La majorité des titres disponibles sur cette machine sont des jeux de rôles et des dessins animés interactifs souvent un peu osés. En caricaturant un peu, on pourrait la qualifier de console pour otakus. ;-)
        Certes, ce type de jeux étaient déjà présents sur la Pc Engine depuis longtemps; mais l'absence de titres porteurs, de jeux d'actions ou d'arcade et de jeux en 3D fut le chant du cygne de cette machine très discrète au niveau des parutions depuis 3 ans.

    De plus, on ne peut pas dire que NEC, qui voyait son secteur console comme une annexe de ses activités, ait beaucoup soutenu sa bécane. Certes, lors du démarrage de la PC Engine, aucun véritable effort n'avait déjà été fait; mais, comme la console s'était bien vendue, ils avaient au moins daigné la faire évoluer afin de la rendre toujours plus ou moins "dans le coup" et rentable.  Là, pour la PC-FX, l'échec fut si cuisant qu'ils n'ont même pas essayé de lui donner de nouvelles armes face à la conccurence.
  Ainsi, malgrè les ports d'extension prévus, aucun périphérique digne de ce nom n'a été sorti (une souris, ça compte comme vrai périphérique?).
Rave Racer (Arcade)
   Pourtant, vers la mi 96, la rumeur de l'adjonction d'une carte 3D de type Power VR (une carte NEC donc) circula. Les espoirs les plus fous revinrent chez certains (moi le premier) puisque cette carte, nettement plus puissante que celles de la Playstation ou de la Saturn, alliée au chip 2D très performant de la PC-FX, en aurait fait une conccurente techniquement redoutable.
  Vous me direz: avoir une technologie puissante ne sert à rien si l'on a pas de bon jeux. Même sur ce point, la rumeur était rassurante puisque Namco était intéressé et la conversion de Rave Racer (la vraie suite de Ridge Racer en arcade utilisant d'ailleurs le chipset Power VR) était annoncée comme l'un des premiers jeux dispo (je me rappelle même que des photos d'écran avaient circulé dans la presse spécialisée).
  Malheureusement, point de carte 3D à l'horizon et point de Rave Racer 
(qui, du fait de son flop en arcade face à Daytona USA, ne fut jamais adapté sur console de salon. C'est bien dommage car le jeu était très joli et sympa à jouer).
    En échange, une carte PC-FX pour les PC98 japonais vit le jour. Vue la qualité des jeux PC-FX, elle ne se vendit pas très bien non plus. De plus, pour les amateurs, sachez que ce n'est pas la peine d'en acheter une pour espérer jouer aux jeux PC-FX sur nos PC occidentaux. Il semblerait qu'il y ait une incompatibilité entre les DOS japonais et occidentaux. Maintenant, je n'ai jamais eu l'occasion d'essayer.
    Tout ceci ne contribua bien évidemment pas à ramener les vieux fans déçus qui étaient déjà allés voir du côté de chez Sega et Sony. C'est dans l'indifférence générale que cette console s'est éteinte vers la fin 98
      Et la Pc Engine dans tout ça? Eh bien, des jeux continuèrent de sortir (souvent des jeux de mah-jong, de rôle ou des dessins animés interactifs appelés digital comics); mais depuis la fin 1995, il n'y a plus de titres porteurs (le dernier est, à ma connaissance, "Gullivers boy" instaurant un nouveau système de compression vidéo, le Huvideo, permettant aux séquences de dessins animés d'être animées en 24 images/secondes). Le dernier jeu date de juin 1999 et se nomme "Dead of the brain 1 & 2". Il semble clore le règne des machines NEC.
       Actuellement, il n'y a pas d'éventuelle 64 ou 128 bits en chantier. De plus, le département NEC HE Electronics a définitivement fermé ses portes en 1999 ce qui annihile toute chance de voir naitre une nouvelle console dans le futur.
    Par contre, NEC Avenue (devenu NEC Interchannel pour le secteur videoludique) et Hudson Soft se rangérent auprès de Sega dès 1996 (même si Hudson dévellopa toujours certains de ses gros titres pour Nintendo et Sony). C'est d'ailleurs sur la Saturn qu'on retrouvait un peu "l'esprit des jeux NEC" avec les capacités d'une 32 bits.
       Ces deux éditeurs continuèrent leur partenariat avec Sega sur la Dreamcast. Toutefois, on ne peut malheureusement pas dire que ces deux éditeurs sortirent des jeux impérissables. De plus, la mort de cette machine marqua aussi certainement la fin de leur collaboration.
       Néanmoins, au Japon, il fut longtemps possible de télécharger via le portail Sega quelques jeux Pc Engine cartes pour y jouer sur Dreamcast. Preuve supplémentaire de l'importance de la Pc Engine dans le coeur des joueurs nippons.
        En tout cas, pour nous pauvres occidentaux, il nous reste les 700 jeux sur Pc Engine.
 

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